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Association des Employeurs du Burundi

Au Burundi comme dans la plupart des pays du monde, il existe une organisation des employeurs régie par la législation du Travail et les conventions de l’organisation internationale du Travail (OIT). Avant l’indépendance, les employeurs du Rwanda-Urundi étaient regroupés dans l’Association des Entreprises du Rwanda et du Burundi (A.E.R.B.) affiliée à la Fédération des Entreprises du Congo (FEC). Cette dernière était à son tour affiliée à la Fédération des Entreprises de Belgique. Le 25 Janvier 1964, une Assemblée Générale composée de vingt employeurs du Burundi crée l’Association des Entreprises du Burundi(A.E.B.) qui prend la dénomination de l’Association des Employeurs du Burundi le 27 Avril 1978. En Mars 1992, l’AEB met en place son Secrétariat Exécutif permanent qu’elle change en Secrétariat Général le 30 Septembre 2003.
Les membres de l’A.E.B. sont des entreprises ou des personnes morales ayant du personnel à leur service. En dehors des fondateurs, peuvent devenir membres, les employeurs des secteurs privé, mixte et parapublic exerçant au Burundi, en ordre principal ou accessoire, une activité intéressant le développement économique et social du Burundi, (Art. 7 des statuts). L’A.E.B. compte aujourd’hui 102 membres dont la majorité œuvre dans le secteur privé. Les membres totalisant environ 54,5% des salariés des secteurs parapublic et privé.
Le candidat adresse sa demande par écrit au Président du Comité de l’Association ou remplit une fiche à cet effet disponible au Secrétariat Général.le candidat peut aussi faire une inscription en ligne via le site web de l'AEB. La demande indique les activités principales, le nombre de travailleurs permanents, la forme juridique et éventuellement l’identifiant unique de l’impôt. L’admission comme membre est accordée par le Comité Directeur de l’Association.
. L’A.E.B. est une organisation professionnelle apolitique qui a pour objet d’assurer la défense et le développement des intérêts communs des entreprises en général et des membres en particulier, dans les domaines professionnel, économique et social sur le plan national et international (art 4 des statuts).
Les programmes annuels d’activités découlent des plans stratégiques de développement quadriennaux arrêtés par l’Assemblée Générale en fonction des besoins des membres. Comme pour la plupart des organisations d’employeurs d’autres pays, les activités couvrent principalement les domaines économique et social. Dans le domaine économique, l’A.E.B. initie et réalise, seule ou en collaboration avec d’autres organisations d’opérateurs économiques, beaucoup d’activités visant l’amélioration de l’environnement des affaires notamment : - exercer des pressions sur les décideurs publics pour que les taux d’impôts et des taxes tiennent compte de la situation de la trésorerie des entreprises ; - faire les démarches et les consultations nécessaires pour que le crédit bancaire soit disponible et le taux d’intérêt accessible aux micros, petites et moyennes entreprises ; - participer à l’analyse des voies et moyens pour une intégration économique avantageuse pour les entreprises du Burundi au niveau régional (COMESA) et mondial ; - veiller aux intérêts des entreprises au Comité Tripartite de concertation secteur public/secteur privé/consommateurs ; - informer les membres sur diverses matières intéressant l’entreprise : mesures et décisions prises par l’autorité publique, législation, événements importants, possibilités de coopération avec les organismes internationaux, possibilités d’amélioration de la productivité et de la compétitivité ; - donner assistance technique aux associations d’opérateurs économiques de l’économie informelle ; - participer à la bonne gestion de certains établissements publics par le biais du Conseil d’Administration (INSS, OBEM, FAPS, ENA, MFP, MSP, Fonds Routier). Depuis l’avènement de la mondialisation économique, l’intérêt de l’AEB et de toutes les organisations d’employeurs pour les questions d’ordre économique et commercial ne cesse de se développer. Dans le domaine social, l’A.E.B. a beaucoup d’activités axées sur la paix sociale dans les entreprises et le développement. Pour n’en citer que certaines : -collaborer avec le Gouvernement et les syndicats des travailleurs dans la mise en place d’une politique nationale de promotion de l’emploi et de sa strategie de mise en œuvre, - collaborer avec le Gouvernement et les syndicats des travailleurs dans la mise en place du Comité National de Dialogue Social(CNDS), des Comités Provinciaux de Dialogue Social(CPDS) ainsi que les Comités de Dialogue Social dans les branches d’activités économiques ; - représenter les intérêts des employeurs au niveau national (Conseil national du Travail) et international (O.I.T.) dans la négociation de la législation du travail et de la sécurité sociale ; - assister les employeurs en général et les membres en particulier dans la mise en application de la législation du travail et de la sécurité sociale et défendre leur cause en cas de confits collectifs et de grèves ; - contribuer au renforcement du respect de la loi au Tribunal du Travail où l’A.E.B. est aujourd’hui représentée par douze juges assesseurs ; - participer à la valorisation des ressources humaines et l’amélioration de l’employabilité notamment par l’organisation de cours de perfectionnement et la participation à la conception d’une politique nationale en la matière ; - Encadrer les membres dans la lutte contre le VIH/SIDA dans les entreprises ; - négocier avec le Gouvernement et les syndicats des travailleurs des taux raisonnables de cotisation à l’INSS ; - assister les entreprises dans la mise sur pied d’un système de soins de santé pouvant améliorer le rapport coût/qualité et alléger les frais des entreprises (une Mutuelle de Santé des Entreprises du secteur Privé a été montée avec la coopération financière et technique du DECP.) ; - collaborer avec le gouvernement dans la collecte et gestion des aides en cas de catastrophes naturelles ; - participer aux réunions du Comité National des fêtes.
Comme ressources humaines, le Secrétariat Général de l’AEB dispose de deux hauts cadres permanents spécialistes des activités d’employeurs : gestion des ressources humaines, législation sociale, économie, comptabilité et fiscalité. En cas de nécessité, le Comité et les entreprises membres sont toujours prêts des appuis techniques. Elle dispose de deux autres agents permanents. Les ressources financières de l’A.E.B. sont constituées essentiellement de cotisations des membres, des revenus des formations et des consultances. Le montant de la cotisation est fixé annuellement par l’Assemblée Générale suivant le nombre de salariés permanents occupés par les membres. Certains de ses programmes en faveur des entreprises peuvent toutefois être financés par des subventions ou dons des membres et de la coopération technique internationale.
Les problèmes de l’A.E.B. sont communs à la plupart des organisations d’employeurs des pays en voie de développement. Les plus importants sont notamment : - certains membres ont des problèmes individuels qui ne rentrent pas dans le cadre des intérêts communs défendus par l’Association qui influent négativement sur leur degré d’attachement à celle-ci ; - l’esprit associatif syndical n’est pas encore suffisamment développé. Les adhésions ne sont pas massives et les membres ne s’acquittent pas régulièrement de leurs obligations en termes de versement des cotisations et de participation aux activités de l’Association ;- les subventions extérieures sont rares parce que les organisations d’employeurs sont souvent considérées, par erreur évidemment, comme riches par les bailleurs de fonds et l’opinion publique. - la violation de la liberté syndicale par le Gouvernement (convention n° 87 de l’OIT concernant la liberté syndicale et protection du droit syndical).
Considération faite de la loi nationale (Code du Travail) et internationale (conventions de l’OIT) en la matière, de l’expérience, de l’ancienneté, de l’étendue de ses activités, de ses effectifs et de son indépendance, l’OIT, dans sa conférence de juin 2004, et le gouvernement du Burundi en Décembre 2005, ont confirmé que l’AEB est l’organisation d’employeurs la plus représentative au Burundi
L’AEB est membre fondateur de la Confédération Panafricaine des Employeurs (CPE) depuis 1986, seule organisation continentale d’opérateurs économiques. Elle est membre de l’Organisation Internationale des Employeurs (OIE) depuis 1970 et membre fondateur de l’Organisation des Employeurs de l’Afrique de l’Est depuis 2010. Au fil des années, elle a tissé des liens d’amitié avec beaucoup d’organisations de même objet d’autres pays. Elle entretient d’excellents liens de coopération avec le BIT dont elle a souvent été élue membre du Conseil d’Administration. Elle a des relations de coopération avec beaucoup d’autres organisations internationales importantes (PNUD, PNUE, Banque Mondiale, ONUSIDA, l’UE dont l’AEB est représentante du CDE, etc.